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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 18:22

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

 

Photo : une vieille femme indienne sur le marché de Chichicastenango, Guatemala, juillet 1991

 

Je poursuis l'ouverture de mes nouvelles rubriques. Aujourd'hui, je vous invite à découvrir « Une photo, une pensée ». Les pérégrinations sur les cinq continents comme le voyage intérieur favorisent la réflexion et l'interrogation sur le sens de la vie. Sur la quintessence même de la nature humaine et de l'existence. Dans « Une photo, une pensée », je vous expose une des photos de mon quart de siècle de balades sur la planète ainsi que la pensée qu'elle m'évoque. Tout simplement. Je souhaite faire de ce blog un espace de réflexion et de partage sur le sens de la vie et du voyage. J'attends donc vos commentaires sur ce que vous inspirent cette photo et la pensée qui l'accompagne. Si les articles de ce blog semblent pertinents pour votre analyse et votre évolution, aidez-moi à les faire connaître en communiquant leur existence à un maximum de personnes autour de vous. Merci d'avance de votre contribution.

 

Pensée : « Ce qui nous fait le plus mal à nous autres les indigènes, c'est que notre costume, ils le trouvent joli, parce que ça fait rentrer de l'argent, mais la personne qui le porte, c'est comme si elle n'était rien ».

Rigoberta Menchu, dans « Moi, Rigoberta Menchu, une vie et une voix, la révolution au Guatemala »

 

 

Retrouvez Rigoberta Menchu dans Mémoires de Voyages

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29 mai 2007 2 29 /05 /mai /2007 18:22

 

Salam Aleikoum,

 

 

 

Photo N°1 : En encadrement comme en scrapbooking, on utilise les techniques du papier déchiré. J'ai opté pour une petite touche de papier déchiré autour des deux photos, pour mettre en valeur le papier habillant le passe-partout, en symbiose avec le sujet et l'atmosphère du désert.

 

Lorsque je voyage, j'essaye d'apprendre les quelques mots de base dans la langue du pays qui m'accueille, et, dans la mesure du possible, à compter. Cela engendre souvent beaucoup d'enthousiasme de la part des autochtones. Ceux-ci en déduisent fréquemment que je maîtrise leur langue et entament illico une conversation enjouée. Pour reprendre prestement le langage des gestes... bien plus parlant !

 

Donc si l'on vous dit salam aleikoum, répondez aleikoum salam. Ce sera déjà un premier pas vers l'autre, ce premier pas si fondamental.

 

Aujourd'hui je veux rendre hommage au désert. Et à un homme du désert. A Sidi, l'un de ces guides maures dont les ancêtres épousaient pour la vie les vastes étendues de dunes et de sable. Dorénavant, la plupart des nomades du désert sont sédentarisés. Le désert conduit à l'essentiel. Milieu hostile de prime abord, le désert engloutit toutes les apparences pour ne plus laisser place qu'à l'essence même de l'être et à sa survie.

 

 

Photo N°2 : Ce cadre habille désormais les murs de mon bureau africain, sous l'oeil attentif de ce chameau (ou dromadaire, je ne sais jamais lequel a une ou deux bosses) rapporté d'Egypte. J'ai choisi de concevoir une maison qui me ressemble, une maison des cinq continents. A l'étage, chaque pièce est dédiée à l'un des continents. Les choix de couleurs, de matières et de la déco en dépendent. Au sol, j'ai choisi des essences de bois provenant du continent concerné. Ici, le doussié.

 

 

Photo N°3 : Gros plan sur Sidi, notre guide lors d'un trek dans le désert mauritanien en décembre 2002, autour de Chinguetti. Cette ancienne oasis sur la route des caravanes de sel remontant vers le nord de l'Afrique se distingue par ses nombreuses bibliothèques privées, recelant des trésors de littérature et d'enluminures précieusement conservés par des générations successives de protecteurs de ce patrimoine inégalé. Chinguetti est considérée comme la septième ville sainte de l'islam.

 

Photo N°4 : la traditionnelle cérémonie du thé. Après une journée de marche et une rapide toilette avec des lingettes !

 

 

Vous souhaitez voir mes précédentes réalisations en encadrement ?

.Encadrement et voyage : trois images d'Afrique pour un cadre multiple avec sous-cartes et biseau anglais

.Encadrement : voyage au carnaval de Venise en biseau rétro

.Encadrement : voyage vers l'art aborigène en Australie

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28 mai 2007 1 28 /05 /mai /2007 08:22

Chapitre 1 : "Le petit prince d'Angkor, page 7"

 

Photo : Luang Prabang est l'ancienne capitale du Laos. Chaque matin à l'aube, les moines bouddhistes défilent dans les rues afin de demander l'aumône aux habitants, comme il est de coutume dans la tradition bouddhiste. Sise à 700 mètres d'altitude, et sur les rives du Mékong, Luang Prabang, fondée par Fa Ngum en 1353 avec l'aide des khmers, compte une soixantaine de temples. Le palais royal abrita les derniers souverains laos jusque dans les années 80. Emprisonnés dans une grotte à proximité, ils moururent faute de soins.

Pourquoi l'orientation de ce monument se distinguait-elle ainsi de celle communément admise pour les autres édifices ? Et pourquoi, malgré cette originalité (ou devrions-nous dire grâce à elle ?), cet édifice avait-il mieux résisté à l'usure du temps que tous les autres ? Monsieur Ou CHHEANG, le propriétaire de la Soksan Guesthouse, m'avait éclairée dans un français à faire pâlir d'envie nombre de nos collégiens et lycéens. Cette langue était devenue obligatoire pour tous les cambodgiens de sa génération jusqu'en 1965. Le vieil homme me confia donc l'un des secrets du peuple khmer : « les Dieux avaient construit Angkor Vat ».

Comment, il y a si longtemps, de telles édifications avaient-elles pu voir le jour ? Sans réponses, je frôlais l'adhésion à cette croyance ancestrale. Si les Dieux n’avaient pas soulevé les pierres, sculpté les bas-reliefs, creusé les douves, bâti de leurs mains et à la sueur de leurs fronts ces temples-montagnes et ces quatre cents kilomètres de chefs-d'oeuvre, ils avaient probablement prodigué leurs conseils éclairés et leur intelligence supérieure aux bâtisseurs d‘Angkor. Et illuminé l'architecte d’Angkor Vat de leurs connaissances et de leurs secrets en matière d’harmonie et de circulation d'énergie dans les habitats et leurs environnements, si royaux soient-ils. Le Feng Shui chinois. La géobiologie occidentale. Et autres considérations des plus grandes civilisations de l'Histoire de l'Humanité.

Mais une autre préoccupation animait le jeune Rattha ce matin là. Dans ce rêve qu'il n'aurait jamais voulu interrompre, il avait sauvé sa petite fiancée de la noyade. « I love her, but may be she hate me. I dont know yet ». Depuis deux ans, mon chauffeur de mobylette était amoureux en secret d’une jeune voisine. Chaque jour, il l'avait accompagnée au marché. Elle y vendait quelques babioles au retour de l’école pour contribuer, elle aussi, à sa mesure, aux besoins de sa famille. Elle avait dix-sept ans. L'âge pour une jeune fille khmère de songer au mariage.

 

Pour connaître la suite de l'histoire, rendez-vous le mardi 5 juin 2007

Lire les pages précédentes : page 6 ; page 5 ; page 4 ; page 3 ; page 2 ; page 1
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27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 13:33

Ola, que tal ?

J'inaugure ce dimanche une nouvelle rubrique. Dans « Mémoires de voyages », je vous livre mes coups de cœur, mes souvenirs, mes interrogations, mes rencontres. En réfléchissant à mes futurs articles, j'ai retrouvé dans mes cartons le livre d'Elisabeth Burgos « Moi, Rigoberta Menchu. Une vie et une voix, la révolution au Guatemala ».

 

                                     

Photos 1 et 2 : Portrait de Rigoberta Menchu issu de la couverture du livre d'Elisabeth Burgos, publié en 1983. Rigoberta a 24 ans.

J'ai ressenti à nouveau l'émotion de mes voyages à travers l'Amérique Latine. L'Amérique amérindienne. Lorsqu'en 1992, l'Europe fêtait en grandes pompes la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, le peuple indien manifestait contre 500 ans d'oppression et de résistance. Deux visions radicalement opposées. La Vieille Europe s’était enrichie en spoliant la terre et les richesses des peuples indiens, en les décimant, en les affamant, en les réduisant à l’esclavage, en les enfermant dans des mines seize heures par jour et en leur bandant les yeux lorsqu'ils en sortaient, de manière à ce qu'ils ne voient jamais la lumière du jour, en les condamnant à la mort ou à une vie de reclus dans des réserves infamantes pour la dignité humaine.

Rigoberta Menchu est née en janvier 1959 à Chimel, au nord-ouest du Guatemala. Dans un pays où 60% des 12 millions d'habitants appartient à l'une des 21 communautés indienne maya, cette femme maya quiche a survécu au génocide qui a décimé le peuple maya lors d’une guerre civile de plus de trente ans. Son père fut l'un des leaders des mouvements de revendication des indigènes à l’encontre des propriétaires terriens. En 1979, son jeune frère de 16 ans est torturé et brûlé vif. Il sera le premier de la famille. Son père, sa mère, périront sous la torture. Alors Rigoberta décide de lutter : « mon choix de lutter n'a ni limites ni dimensions. Il n'y a que nous, qui portons notre cause dans notre cœur, pour être prêts à courir tous les risques ». A 33 ans, elle obtient le Prix Nobel de la Paix, en reconnaissance de son travail en faveur de la justice sociale et la réconciliation ethnoculturelle. Elle a annoncé en février dernier sa candidature aux prochaines élections présidentielles de septembre 2007. Evo Morales, le président bolivien indigène élu en 2005, soutient son initiative.

Photos 3 : une enfant maya du village de Chipiacul, Guatemala, lors d'un reportage sur l'éducation des enfants mayas et sur une chaîne de solidarité créée autour d'un enfant nécessitant une opération à laquelle sa famille ne pouvait subvenir. Je vous raconterai cette histoire dans une prochaine rubrique à paraître très prochainement intitulée "Le Tour du Monde de l'Enfance".

J'ai passé deux mois au Guatemala en 1991, et voyagé à travers plusieurs pays d'Amérique centrale et du sud. Et j'ai eu honte. Honte de nos ancêtres européens. Honte de cette colonisation outrancière, honte de toutes ces violences et de cet absolu irrespect de la vie, de la culture, de la sagesse des amérindiens. Honte de tous ces pillages, de toutes ces exterminations, de cette inhumanité et de ce cynisme des conquistadors et de leurs descendants. Les grands propriétaires terriens concentrent entre leurs mains 80 à 90% des terres. Ce sont les héritiers des conquistadors, des blancs, des métis appelés ladinos. A la honte s'ajoute le désespoir face aux exactions dont l'homme s’est fait montre. Mais je crois à ce que je nomme la loi universelle du retour. L'effet boomerang. Tout ce que nous émettons, nous le recevons. Le meilleur comme le pire. Dans la vie présente ou dans une vie ultérieure. Des crimes demeurent peut-être impunis dans certaines vies. Mais je doute qu'il en soit ainsi pour l'éternité…

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26 mai 2007 6 26 /05 /mai /2007 17:09

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

 

 

Photo N°1 : Je vous l'ai déjà dit, je débute en scrapbooking, et j'ai le plaisir de suivre les cours et les conseils de Gaëlle Morio à Vannes (56, Morbihan). J'ai terminé ce matin cette page commencée en cours.

Aïe, j'ai failli à mon rendez-vous d'hier. Mes journées ne sont jamais assez longues, ou bien je veux... trop en faire au cours d'une même journée. Mais il y a tellement de choses intéressantes à apprendre, à vivre, à expérimenter. J'espère que vous ne m'en voudrez pas de ce "lapin" d'hier. C'est promis, je vais me faire pardonner.

Pour ce samedi de Pentecôte, et en attendant l'ouverture imminente d'une nouvelle rubrique intitulée Le Tour du Monde de l'Enfance, je vous offre les fleurs et les couleurs de la Martinique. Ces photos ont été réalisées au tout début du mois de janvier 2000, à l'occasion d'une semaine sous le soleil antillais pour marquer le cap du changement de millénaire.

 

Photo N°2 : Gaëlle nous avait suggéré de travailler à partir d'un sketch parmi trois proposés. J'ai opté pour le suivant, signé Becky Peck.

Photo N°3 : "Entrée dans l'an 2000" :pour les lettres du titre, j'ai utilisé différents stickers de chez EK Success. Les lettres en noir sur fond blanc et en blanc sur fond noir sont des Bookworks Mini ABC's and Numbers N°323. Les lettres en couleurs (le 2 et le second zéro de 2000) portent le N°146 du même fournisseur.

 

Photo N°4 : Pas de journaling, cette page s'inscrit dans une série sur ce voyage aux Antilles. Des petites mosaïques de chez Artémio viennent agrémenter l'ensemble.

     

 

 

Photos N°s 5 et 6 : Pour le mot Martinique, j'ai opté pour les stickers alphabet N°2 de MFG Education. Quelques boutons collés, deux lignes de couture en zigzag à la machine, et le tour est joué.

Si cette page vous plaît, ou si vous avez des suggestions, n'hésitez pas à laisser un commentaire et à consulter les autres articles du blog, sur le scrapbooking ou sur tous les thèmes relatifs au voyage. Merci d'avance, et à très bientôt.

Vous souhaitez voir mes précédentes réalisations en scrapbooking ?

.Cartes en scrap pour 70 bougies

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.Scrapbooking et voyage = ma première page de Book of Me !

.Voyage et scrapbooking : les enfants pauvres du Cap Vert

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23 mai 2007 3 23 /05 /mai /2007 08:22

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

Vous le savez peut-être désormais, vous qui visitez ou avez déjà parcouru les articles de ce blog, j'ai vécu l'expérience il y a quelques années de la maladie que l'on qualifie généralement de "grave". J'ai tiré de cette période de ma vie nombre d'enseignements précieux, et je souhaite communiquer au plus grand nombre les réflexions, apprentissages, découvertes engendrés par ces années de ma vie. Si douloureuses, et si riches à la fois. 

 

Pour comprendre le sens de cette "sortie de route", j'ai dévoré de nombreux ouvrages, exploré diverses disciplines thérapeutiques, expérimenté plusieurs d'entre elles, assisté à des conférences variées. Je vous raconterai progressivement ce que j'ai appris, dans mon roman "La Patiente", bien sûr, mais aussi dans les différentes rubriques de ce blog.

 

 

Photo : de nombreuses régions du monde recèlent encore des coins de nature préservés de la pollution et de la dévastation. Ici, le mont Kailash, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière indo-tibétaine, état indien de l'Himachal Pradesh.

 

Aujourd'hui, je poursuis mon tour du monde des sagesses ancestrales en vous emmenant dans la Grèce de Périclès (vers 495-429 avant J.C.). A cette époque, les Grecs érigent le Parthénon, Pythagore affirme que la terre est ronde et qu'elle n'est qu'une planète parmi une multitude d'autres corps célestes. Ce siècle est aussi celui d'Hippocrate. Il transpose dans la médecine et le microcosme humain la représentation du monde, de ce macrocosme décrit par les savants et les philosophes de son époque. Cette représentation du corps humain et son lien indéfectible avec l'univers est décrit dans nombre de sagesses et de médecines ancestrales.

 

On comprend alors mieux que le corps (et la pensée) humain est le miroir de son environnement. Et vice-versa. Tout est interdépendant. En détruisant son environnement, l'homme se détruit lui-même. Ce lien de cause à effet semble très éloigné des réflexions actuelles. Et pourtant. La terre souffre, mais l'homme continue à l'encrasser et à l'agresser, sans prendre conscience qu'il se pollue et amenuise ses forces par sa propre inconscience à l'égard de son environnement naturel.

 

Le Serment d'Hippocrate en appelle tant à la mystique qu'à la pratique médicale. Je vous en livre quelques extraits, prélevés dans le livre "Médecines du Monde, Histoire et pratiques des médecines traditionnelles" de Claudine Brelet, dans la collection Bouquins aux Editions Robert Laffont.

 

Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et les déesses, et je les prends à témoin que je remplirai, selon mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants :

...Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice.

Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; de même, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif.

Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté.

Dans toute maison où j'entrerai pour être utile aux malades, je me préserverai de tout méfait volontaire ou corrupteur, surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.

Quoi que je voie ou j'entende dans la société pendant ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai et garderai le secret de ce qui ne doit jamais être divulgué.

La médecine hippocratique est une médecine holistique, considérant l'être humain dans la globalité de son corps, de son âme et de son esprit, intégrant l'homme à la biosphère. A l'heure où les dérèglements climatiques font couler beaucoup d'encre, où les virus deviennent de plus en plus virulents, où les dépressions et maladies mentales s'accroissent, où les maladies dégénératives ne cessent d'augmenter, quand allons-nous retrouver la conscience de la globalité de l'être humain et de chaque forme de vie, mais aussi de l'interdépendance incontournable entre toutes les formes de vie, sur terre et dans le reste de l'univers ?

 

N'hésitez pas à laisser des commentaires ou à me poser des questions à l'adresse suivante : leblogdelapatiente@yahoo.fr

 

 

 

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.L'homme souverainement parfait de Confucius

.l'appel au respect de la valeur humaine de sa sainteté le 12e Gyalwang Drukpa

.de la valeur de la nature humaine, suite...

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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 09:30

 

Chapitre 1 : "Le petit prince d'Angkor, page 6"

Photo : Devant le Pha That Luang, un tuk-tuk, mode de transport collectif très populaire en Asie du Sud-Est. Si l'on en croit la légende, les missionnaires ashokan, arrivés d'Inde, auraient édifié au IIIe siècle avant Jésus-Christ un stupa pour y enfermer un bout de sternum du Bouddha. Le monument actuel fut construit au XVIe siècle, lorsque le roi Setthathirat transféra la capitale de Luang Prabang, dans le Nord du pays, vers Vientiane.

 

Pour réaliser son grand rêve, il voulait devenir guide, car le simple statut de « driver », de chauffeur à mobylette, lui rapportait tout au plus de cent à deux cents dollars mensuels. Il avait du arrêter ses études prématurément. Cette décision s'annonçait comme une entrave à ses aspirations professionnelles. Il lui manquait le douzième niveau d'une scolarité avortée. Il devrait donc s’acquitter d'un droit de mille dollars pour obtenir l'autorisation d'exercer. « Corruption », susurra-t-il. Inimaginable dans un pays où un fonctionnaire doit se contenter de vingt-cinq dollars par mois. Et pourtant…

Ce n'était pas tout. Il lui faudrait perfectionner ses connaissances de l'histoire angkorienne, poursuivre son étude de l'anglais et du japonais, tout en continuant à emmener les touristes sur sa vieille mobylette menaçant de rendre l'âme. « C'est ma meilleure amie. Mon outil de travail aussi. Il serait préférable que j'en achète une neuve, mais, pour le moment, je suis trop pauvre pour cela ». Il m'expliqua sa situation doucement, dignement, sans se plaindre. Quand, après notre première journée ensemble sur les routes de la cité engloutie par la forêt, je lui demandai s'il acceptait de m’accompagner pendant une semaine, il partit annoncer la nouvelle à ses amis en sautillant de joie. Je lui assurais une semaine de salaire. Pendant sept jours, il pourrait se lever chaque matin sans devoir s'inquiéter de savoir s'il gagnerait, ou non, l'argent nécessaire de sa journée. J'étais heureuse de l'aider ainsi. Aussi modeste soit ma contribution à la survie de sa famille. Je lui apportais un peu d’air frais, tout en respectant sa dignité de jeune homme, puisqu'il allait travailler en échange.

« Good morning Mum ! ». C'était devenu le rituel du matin. Comme chaque jour, Rattha arrivait une heure avant notre rendez-vous pour… venir me réveiller. Ma montre ou les employés de la Guesthouse auraient bien fait l'affaire, mais mon petit driver mettait un point d'honneur à frapper à ma porte chaque matin. Inutile de protester. Il en avait décidé ainsi. « J'ai fait un très beau rêve cette nuit. Je ne voulais pas me réveiller. Jamais ». Cette balade onirique demeurerait un mystère, mais Rattha commençait à se confier.

Nous enfourchâmes une nouvelle fois notre compagne pétaradante. Direction Angkor Vat. Littéralement, « la ville qui est un temple ». Cet édifice central de la cité khmère fut construit pendant la première moitié du douzième siècle, sous le règne du roi Sûryavarman II. Le seul temple de l’ensemble angkorien orienté à l'ouest. Tous les autres monuments furent implantés face au soleil levant. Cela éveilla mon goût de la particularité, de la différence, de la minorité.

 

 

 Pour connaître la suite de l'histoire, rendez-vous le lundi 28 mai 2007

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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 11:33

 

Bonjour à toutes et à tous,

Je vous ai présenté hier un mini-album réalisé en cartonnage. Voici aujourd'hui une carte d'anniversaire et une carte d'invitation confectionnées pour la même occasion : les 70 ans de ma maman. Sur le thème : "A 70 ans, je vois la vie en rose !".

La carte d'invitation

 

Photo N°1 : Devinez sa date de naissance ? Derrière la petite fenêtre, les coordonnées des "invitants".

Photos N°2 à 6 : une carte toute simple, avec une photo sur un double mat posé sur du papier mûrier déchiré...

La carte d'anniversaire

 

Photos N°7 et 8 : Pour la carte d'anniversaire, j'ai utilisé un pochoir et des alphabets tout prêts

 

 

Vous voulez jeter un coup d'oeil sur le mini-album ?

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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 09:40

Bonjour à toutes et à tous,

Merci de vos visites et de vos encouragements. Aujourd'hui je vous propose un mini-album de scrap que j'ai confectionné pour le soixante-dizième anniversaire de ma maman. Je me suis inspirée du livre Albums et Carnets en Scrap d'Emma Rehri et Noémie Sichel-Dulong, aux Editions Fleurus. Reste juste maintenant à... remplir les pages. Cette fois-ci, je vous présente la partie cartonnage de la réalisation. J'exposerai ultérieurement les pages intérieures, dès qu'elles seront réalisées... Et demain, une carte d'anniversaire et une carte d'invitation tout en scrap pour la même occasion...

N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire, cela fait toujours plaisir. Je vous rendrai visite à mon tour.

  

Photo N°1 : Pour accompagner les 70 ans de ma maman, j'ai choisi comme thème : "A 70 ans, je vois la vie en rose". Le rose dans toutes ses déclinaisons sera donc la couleur et le fil conducteur de ce mini-album, mais aussi de la carte d'invitation et des chevalets portant le nom des invités...

Photo N°2 : Du skyvertex rose à grosses écailles, un papier imprimé à dominante rose, et un papier à reliefs d'un rose plus soutenu, et le tour est joué pour la première et la quatrième de couverture.

 

 Photo N°3 : A l'intérieur, des pages 30 x 30 unies dans des tons dégradés de rose ont été coupées en deux. La taille de ce mini-album est donc de 16,5 cms x 16,5 cms, pour des pages intérieures 15 cms x 15 cms.

 

Photo N°4 : J'ai rajouté deux pochettes intérieures, toujours utiles pour y insérer des souvenirs d'anniversaire, cartes d'invitation, etc. 

 

 

 

 

 Photo N°7 : Des perles sur la tranche, enfilées sur deux fils roses. Ces fils, assez épais, arrimeront les pages intérieures à la couverture.

 

 

Photo N°8 : Au dos, un sticker "Coeur" de circonstance...

 

 

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16 mai 2007 3 16 /05 /mai /2007 08:02

 

 

Chapitre 1 : "Le petit prince d'Angkor, page 5"

 

 

Photo : Je suis arrivée le 2 juillet 2002 à Vientiane, capitale du Laos. Je me mis immédiatement en quête d'un ordinateur, pour écrire ce livre. A l'ambassade de France, on me répondit gentiment qu'il était impossible à une personne étrangère aux services de l'ambassade de venir y travailler tous les jours. On me suggéra le centre culturel français. Le directeur, après m'avoir écouté seulement cinq minutes, me dit, tout souriant : "notre salle informatique est à votre disposition. Vous avez de la chance, nos étudiants sont en vacances". Je commençai à écrire ce livre un vendredi. Dix heures par jour. Je sortais le soir, hagarde et titubante, après tant d'efforts de concentration et de rédaction. Et je m'accordais une journée de repos hebdomadaire. Le dimanche. Je louais alors une bicyclette, moyen de locomotion favori des laos, et partais explorer les merveilles de cette capitale de cent mille habitants aux allures de grande bourgade provinciale. Ici, le Pha That Luang, monument national le plus important du pays, symbolisant à la fois la religion bouddhiste et la souveraineté lao. 

 

A peine avions nous effectué une heure de trajet que notre bus tomba en panne. Au milieu de nulle part. On n'apercevait là que quelques maisons. Isolées. Et pourtant. Quelques minutes plus tard, les passagers du véhicule défaillant furent assaillis par une horde d'enfants. Surgis des broussailles environnantes. Les femmes leur emboîtèrent le pas. Puis les hommes. En moins d'un quart d'heure, tout le village accourut. Nous devînmes le pôle d'attraction de cette fin d'après-midi. Nous devions patienter. Attendre le bus de remplacement, que l'on nous promettait deux heures plus tard. Trois. Peut-être plus. Le temps ne comptait pas. L'on ferait au mieux.

 

Rattha s'approcha à nouveau de moi : « vous savez, je ne perçois par d'argent si vous descendez dans cette guesthouse. Moi, je suis un driver. Je peux vous conduire d'un temple à l'autre d'Angkor. Sur ma mobylette. Cela ne vous coûtera que six à huit dollars par jour. C'est ainsi que je gagne ma vie. »

 

Peut-être. Je voulais prendre le temps de choisir. Ne pas me laisser prendre en otage par un jeune khmer à la recherche de quelques dollars. Je revendiquais toujours haut et fort mon sacro-saint droit à l'indépendance, à la liberté. Une méfiance très occidentale aussi. Injustifiée cette fois, tant la délicatesse respectueuse de Rattha ne laissait aucunement présager d'une quelconque agressivité et avidité. Nous reprîmes la route. Comme par miracle, le bus de remplacement avait surgi à la nuit tombante. Lorsqu'à vingt-trois heures, le jeune guide cambodgien me redemanda si j'acceptais de jeter un coup d'oeil sur sa guesthouse, la fatigue l'emporta sur toutes mes résistances. J'abdiquai. Ma route s'arrêterait, au moins pour un soir, à la Soksan Guesthouse. Chambre seize. Un repos bien mérité après plus de dix-sept heures de trajet depuis Bangkok, arrêts compris. Exténuée, j'entendis à nouveau : « si vous voulez, je peux être votre driver ». Pourquoi pas ? Sa discrétion, sa sensibilité commençaient à m'émouvoir. Sa gentillesse, sa délicatesse eurent raison de mes dernières réticences. Nous prîmes donc rendez-vous pour le surlendemain. J'avais besoin d'une journée de repos après ce voyage éprouvant.

 

« Vous savez, moi, je ne cherche pas à devenir riche. J'ai un seul rêve : construire une maison pour y installer mes parents et ma famille. Leur offrir le logement qu'ils n?ont jamais eu les moyens d'acquérir. Je les aime tant. Ils sont si démunis ». Des étoiles brillèrent dans les yeux du jeune khmer. Il avait encore dans le coeur et dans la tête l'espoir et l'optimisme de son jeune âge. Pour bâtir la maison de ses rêves, il devait rassembler sept mille dollars. Sans compter l'achat du terrain. Soit dix mille dollars supplémentaires.

 

 

Pour connaître la suite de l'histoire, rendez-vous le lundi 21 mai 2007

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New : mon camino portugais!

Lorsqu'en mai 2012, j'ai entamé au Puy-en-Velay mon itinéraire jacquaire, j'étais loin d'imaginer succomber à la magie de ces voies légendaires. Et repartir sur la Via Lusitana moins de six mois après mon arrivée à Saint Jacques de Compostelle. De Lisbonne, je me suis lancée le 20 avril 2013 sur le "caminho portugues". S'il souffre parfois de longues portions de routes asphaltées et dangereuses, ce chemin n'en demeure pas moins fondamental...pour l'Histoire de l'humanité !

Pour tout savoir sur cette Via Lusitana, cliquez sur COMPOSTELLE 2013

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Compostelle 2012

1600 kilomètres ! Partie du Puy en Velay le 5 mai 2012, j'ai marché jusqu'à Saint Jacques de Compostelle en 4 fois : 11 jours en mai, 13 en juin, 11 en août et 33 en septembre-octobre. Après une journée de repos à Saint Jacques de Compostelle, j'ai atteint l'objectif que je m'étais fixé en ralliant Fisterra, la fin des terres galiciennes, tournée vers l'Amérique, les pieds dans l'Océan. De belles rencontres chaleureuses, des encouragements mutuels, le respect de la nature et d'autrui, l'entraide de tous les instants, entre pèlerins et autour des pèlerins, cheminement intérieur et spirituel ont jalonné cette merveilleuse aventure humaine. J'ai salué Saint Jacques dans sa dernière demeure le 22 octobre 2012 sur le Champ des Etoiles, après avoir fêté mes cinquante ans au sommet d'O Cebreiro, et noyé mon regard dans l'azur de l'atlantique le 26 octobre avant, pour la première fois depuis le départ, de rebrousser chemin pour redescendre du phare de la fin des terres ! Pour accéder à la liste à jour des articles publiés, et au détail des articles sur Compostelle 2012, Via Podiensis et Camino Francés, CLIQUEZ ICI

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