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12 juin 2007 2 12 /06 /juin /2007 11:33
Bonjour à toutes et à tous,
Voici la dernière page du premier chapitre de mon roman, "La Patiente". Merci à ceux qui ont déjà réservé un exemplaire de la version papier de ce livre. Et merci d'avance à tous ceux qui complèteront cette liste. Pour mémoire, j'ai le projet d'auto-éditer ce livre. Pour cela, je dois rassembler un minimum de cinq cents souscripteurs qui s'engagent, à l'avance, à m'acheter un exemplaire. Si vous souhaitez lire un jour ce roman confortablement installé dans votre canapé, vous pouvez vous inscrire, sans expédier de l'argent tout de suite. J'informerai tous les souscripteurs dès les cinq cents exemplaires réservés.
Chapitre 1 :  "Le petit prince d'Angkor, page 9"

Photo : pour clore ce chapitre, et l'illustrer, le sourire d'une petite fille khmère. Cambodge, juin 2002.
Je voudrais tant lui offrir son rêve : un toit pour sa famille. Ils sont huit millions de Rattha au Cambodge. Huit millions de paysans pauvres. Avec ou sans terre. Sans logement, souvent. Ils vivent ou plutôt survivent dans de minuscules paillotes aux toits recouverts de feuilles de palmiers. Ces hommes, ces femmes, ces enfants, se demandent quotidiennement s'ils vont parvenir à vendre les quelques cartes postales, le vêtement, les pellicules, le livre, les quelques noix de coco, les longanes ou les « cold drinks » dont les maigres bénéfices leur permettront, pour une journée encore, de nourrir leur famille. Les pellicules sont pour la plupart périmées, exposées en plein soleil sur des étals de fortune. Les livres sont des photocopies d'éditions internationales et étrangères. Il faut bien trouver de maigres moyens de subsistance.
 
 
Le Cambodge, le fier Kampuchéa d’aujourd’hui, ne se résume cependant pas à cette précarité. Je garderai à jamais le souvenir de huit millions de sourires, de rires, d'élans d'hospitalité à l'égard de l'étranger.
La violence, la précarité et l'extrême pauvreté n'ont pas entamée la jovialité khmère. Le « pays du sourire » a résisté, dignement. Debout après toutes les tornades essuyées. Malgré la guerre. Malgré la misère. Malgré le génocide. Malgré les mines. Malgré la terreur. Ces sourires reflètent toute la magie d'un peuple au passé glorieux et mystérieux, toute la conscience de cette civilisation enfouie sous la forêt vierge. Le pays du sourire m'enveloppe de sa douceur de vivre et de sa vigoureuse résistance aux épreuves les plus insoutenables. Comment ne pas réapprendre à sourire à la vie, malgré les quatre années de souffrances qui viennent de marquer mon existence ?
Fin du chapitre 1
 

Pour connaître la suite de l'histoire, rendez-vous le jeudi 21 juin 2007

Lire les pages précédentes : page 8 ; page 7 ; page 6 ; page 5 ; page 4 ; page 3 ; page 2 ; page 1

 
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New : mon camino portugais!

Lorsqu'en mai 2012, j'ai entamé au Puy-en-Velay mon itinéraire jacquaire, j'étais loin d'imaginer succomber à la magie de ces voies légendaires. Et repartir sur la Via Lusitana moins de six mois après mon arrivée à Saint Jacques de Compostelle. De Lisbonne, je me suis lancée le 20 avril 2013 sur le "caminho portugues". S'il souffre parfois de longues portions de routes asphaltées et dangereuses, ce chemin n'en demeure pas moins fondamental...pour l'Histoire de l'humanité !

Pour tout savoir sur cette Via Lusitana, cliquez sur COMPOSTELLE 2013

Et bien sûr,  la rubrique Via Podiensis et Camino Francés, cliquez sur COMPOSTELLE 2012

Compostelle 2012

1600 kilomètres ! Partie du Puy en Velay le 5 mai 2012, j'ai marché jusqu'à Saint Jacques de Compostelle en 4 fois : 11 jours en mai, 13 en juin, 11 en août et 33 en septembre-octobre. Après une journée de repos à Saint Jacques de Compostelle, j'ai atteint l'objectif que je m'étais fixé en ralliant Fisterra, la fin des terres galiciennes, tournée vers l'Amérique, les pieds dans l'Océan. De belles rencontres chaleureuses, des encouragements mutuels, le respect de la nature et d'autrui, l'entraide de tous les instants, entre pèlerins et autour des pèlerins, cheminement intérieur et spirituel ont jalonné cette merveilleuse aventure humaine. J'ai salué Saint Jacques dans sa dernière demeure le 22 octobre 2012 sur le Champ des Etoiles, après avoir fêté mes cinquante ans au sommet d'O Cebreiro, et noyé mon regard dans l'azur de l'atlantique le 26 octobre avant, pour la première fois depuis le départ, de rebrousser chemin pour redescendre du phare de la fin des terres ! Pour accéder à la liste à jour des articles publiés, et au détail des articles sur Compostelle 2012, Via Podiensis et Camino Francés, CLIQUEZ ICI

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