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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 01:33

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

 

La fille d'un couple d'amis est une écuyère passionnée depuis sa plus tendre enfance. Ses parents partent s'installer au Caire pour des raisons professionnelles, et elle s'inquiétait de ne plus pouvoir monter à cheval dans la capitale égyptienne. Lors de mon premier voyage égyptien (j'y suis allée trois fois depuis 2003), je me suis vue proposer une balade à dos de chameau ou à cheval lors de ma visite des Pyramides de Guizeh. Sportive depuis toujours, mon expérience à cheval demeurait réduite à une portion des plus congrues. J'avais accompagné un groupe de touristes alors que j'étais responsable de séjour en Espagne pour une agence de voyages dédiée aux étudiants et jeunes adultes lors d'une balade découverte du et à cheval. J'ai le souvenir de ne pas m'être sentie très à l'aise, car nous étions quasiment tous novices et que je craignais que nous ne puissions pas maîtriser nos montures si l'un des animaux s'emballait. Or, j'étais co-responsable du groupe avec notre agence locale. Pour ma seconde expérience, l'une de mes amies cavalière et propriétaire de chevaux m'avait gentiment invitée à une promenade, avec beaucoup de marche, et quelques trots

 

Est-ce la magie du lieu ? J'ai opté pour une balade à cheval au pied des Pyramides. Mon guide m'expliqua que ces pur-sang arabes n'aimaient que marcher, ou galoper. Bien sûr, j'étais déjà en selle et au pas lorsqu'il m'en informa. Pauvre de moi. Je n'avais jamais galopé de ma vie. La technique d'apprentissage fut cependant radicale. Mon instructeur colla son cheval contre le mien, saisit les rênes de mon cheval, me demanda de prier Allah avec humour, et lança les deux montures au galop. Mon seul défi : tenir en selle le plus longtemps possible, accrochée à la crinière de mon destrier. 

 

Eh bien, je ne tombai point. Je pris confiance, et demandai bientôt à mon instructeur de me laisser les rênes, quelque peu agacée par sa fâcheuse manie de m'approcher d'un peu trop près et de poser ses mains sur moi, profitant d'une "pauvre femme" trop occupée à ne pas choir ! La situation était cocace, mais le galop sur fond de Pyramides au soleil couchant restera pour moi une sensation merveilleuse, un souvenir exceptionnel. La balade dura trois heures, avec des arrêts pour immortaliser "l'exploit" sur la pellicule. Et pour discuter. J'aime à m'enquérir de la vie des gens, et je l'interrogeai sur sa vie. Il était marié, avait deux jeunes enfants. Il n'avait pas choisi son épouse, comme c'est encore de coutume dans certaines familles égyptiennes. Au fil des heures, il voulait, mâle égyptien oblige, me construire une Pyramide en signe de son amour naissant pour moi ! On ne m'avait jamais fait une telle déclaration ! La barre de la séduction est désormais très haute. Messieurs, que me proposerez-vous maintenant, à côté d'une Pyramide ??? 

 

Bien sûr, à l'arrivée, la négociation tarifaire fût âpre. Car le prix avait curieusement augmenté depuis le départ. La promenade avait duré plus longtemps que prévu, il fallait nourrir les chevaux... je n'avais pas accepté ses avances... J'ai pour habitude de négocier en souriant, sans m'énerver, en prenant mon temps, comme les égyptiens. On s'assied, on prend un thé, on discute. Et on négocie. Classique. Cela se passe généralement dans le respect et la bonne humeur, et permet d'échanger sur nos cultures réciproques. C'était en 2003. J'ai dû payer 50 livres égyptiennes au lieu des 10 demandées au départ. Mais pour un si beau souvenir, et trois heures de travail, ce n'était que justice.

 

Pour consulter mes autres mémoires de voyage

.par le désert envoûtée

 .l'âme du désert de Chinguetti (Mauritanie), 2

.Rigoberta Menchu future présidente du Guatemala ?

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24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 11:33

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

 

Photo N°1 : le désert, le jour. Des centaines de dunes se succèdent. Rien ne ressemble plus à une dune qu'une autre dune. Pourtant, Sidi, notre guide maure, descendant des nomades du désert, nous mène sans faillir d'un camp à l'autre. Nos cinq à six heures de marche quotidiennes accomplies, le miracle se produit chaque soir lorsque nous apercevons les tentes dressées à notre intention.

 

Et voici la suite de notre marche dans le désert de l'Adrar en Mauritanie. C'était en décembre 2002, et, lasse des contingences de la vie occidentale, j'avais décidé en quelques jours de partir me ressourcer dans le désert. Dans la première partie de ces mémoires, je vous racontais la genèse de cet appel du désert.

 

Nous sommes cinq touristes. Je suis la doyenne de notre petit groupe, pour une fois. Je viens d'avoir quarante ans. Mes compagnons de trek en ont sept ou huit de moins. Pour nous accompagner, un guide, une cuisinière, quatre chameliers et dix chameaux. Notre guide nous a octroyé quelques heures pour nous imprégner de l'atmosphère de la ville d'Atar, notre aéroport d'arrivée. Les organisateurs de treks ou de séjours dans le désert procèdent au ravitaillement. C'est le jour du marché. Nous déjeunons dans un restaurant tenu par... un français, avant de mettre le cap sur Chinguetti

 

A l'arrivée, notre camp est installé. Il s'agit pour cette première étape d'un camp permanent, où nous goûterons encore au luxe occidental... ou presque. C'est la dernière fois que nous aurons le confort d'une douche. Pas une de nos douches à l'occidentale. Juste de l'eau, dans une cabine, avec vue sur le ciel étoilé. Ce n'est plus un hôtel quatre étoiles. Cet "hôtel" là s'est installé sous la voûte étoilée. Je décide alors de m'endormir, chaque soir, en admirant les myriades d'étoiles brillant au firmament du désert. Oubliés les scorpions qui peuvent parfois s'inviter dans les sacs de couchage des voyageurs. Notre guide nous a raconté, l'air goguenard, qu'un groupe de touristes s'était réfugié un jour sur... le toit de leur voiture tout terrain pour la nuit, parce que le sol grouillait de scorpions (enfin, c'est la vision d'un touriste qui découvre un, voire quelques bestioles modérément sympathiques sous son matelas).

 

 

Photo N°2 : le désert, la nuit. Dans la quiétude de l'immensité de sable, la simplicité et l'entraide unissent les nomades du désert.

 

Durant la journée, je ne cesse d'humer l'atmosphère des étendues de sable à perte de vue. Le désert est noble, humble, hostile et réconfortant à la fois. Le désert conduit l'être humain à son essentiel. Parce qu'il offre le spectacle de la vie, de l'essentiel de la vie. Pour qui a un jour foulé les sols désertiques, pour qui a un jour rencontré des périodes de désert affectif et spirituel dans sa vie, pour ceux-là naît au lendemain des traversées douloureuses la flamme de la compréhension de l'univers. Le désert contient tout l'univers dans un grain de sable. Le désert est une invitation au voyage intérieur, au retour vers l'essence même de nos multiples incarnations terrestres et extra-terrestres. La vie est le reflet de chaque grain de sable. Elle s'écoule à l'instant même où on la tient dans la main. Comme les millions ou les milliards de grains de sable des vastes étendues désertiques de la terre, chaque vie vibre à l'unisson avec tous les autres grains de sable de l'humanité. J'ai rencontré le désert de Mauritanie mais je me sens reliée à tous les grains de sable de l'univers, à tous les autres déserts de la planète et de toutes les autres planètes. Un jour, que j'espère prochain, je retournerai apprendre et comprendre le sens et l'importance de la vie humaine dans ces vastes territoires du sens et de l'importance.

 

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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 11:33

 

Bonjour à toutes et à tous,

Photo : Désert de l'Adrar, en Mauritanie, au départ de Chinguetti, l'une des sept villes saintes de l'Islam reputée pour ses innombrables bibliothèques privées recelant des trésors de littérature et de livres de médecine, d'art, de sciences du monde arabe et de toutes les nationalités faisant escale dans cette oasis sur la route des caravanes.

Décembre 2002. Je suis fatiguée, lasse d'un certain nombre de difficultés à surmonter. J'ai besoin de prendre l'air. Je rêve du désert depuis longtemps. Je n'ai encore jamais volé vers les dunes de sable, à l'exception de quelques heures dans le Sahara tunisien. Nous sommes le mercredi. Je consulte le catalogue de Club Aventure. Je voyage rarement en groupe, mais je ne me vois pas partir seule en plein désert. Un minimum de logistique s'impose. J'ai apprécié les prestations de Club Aventure lors de mon trek dans le Sanctuaire des Annapurnas au Népal en novembre 2001, et d'une randonnée préparatoire dans le Lubéron français en juillet 2000. Je feuillette le catalogue. Une petite voix me désigne le trek, de niveau facile, dénommé "du massif de l'Adrar aux dunes de Chinguetti".

Ai-je alors ressenti l'appel pressant du désert ? Je dois partir, de manière imminente. C'est le moment. Le prochain départ est le dimanche. J'ai quatre jours pour préparer mon voyage. Qu'à cela ne tienne. J'ai trouvé ce qu'il me faut. Une semaine dans le désert mauritanien, "porte du Monde Arabe et du Sahara, habitée depuis toujours par des populations nomades et possédant de nombreux vestiges préhistoriques. L'empire des sables a sa forteresse : l'Adrar, un immense plateau tabulaire dont les effondrements ont sculpté des paysages féériques", dixit le catalogue de l'agence spécialisée dans les randonnées-voyages.

J'appelle Club Aventure. C'est encore possible. Extrêmement juste mais possible. J'expédie mon passeport en Chronopost, je réserve mes billets de train pour Paris, l'hôtel proche de l'aéroport, je boucle mes bagages. Le désert est propice à l'essentiel. Le dimanche, à cinq heures du matin, je suis à l'aéroport. J'ai peu dormi. L'hôtel n'a rien trouvé de mieux que de déclencher une alarme incendie en pleine nuit. Alors que l'on nous demande d'évacuer l'hôtel sans nos bagages, je m'y oppose. Je ne veux pas louper mon vol. Je m'habille en quatrième vitesse, je prends mon sac à dos, mon sac photo, mes chaussures de randonnée dans une main, et je fonce comme les autres vers la sortie. Certains se retrouvent en pyjama sur le trottoir, moi je suis habillée, avec mes sacs et mes chaussures, prête au départ.

Après quatre heures de vol, nous arrivons à Atar. Nos organisateurs ont scindé le groupe en deux. Nous sommes cinq touristes. Notre guide Sidi nous attend. Nous serons accompagnés par une cuisinière, quatre chameliers, deux chèvres et quatre poulets. L'autre groupe compte onze voyageurs. Nous sommes des privilégiés. Chaque membre de notre petit groupe s'est inscrit quasiment à la dernière minute, pour des raisons diverses. Il y a Laure, Corinne, Nicolas, Xavier et moi. Ravis de ce privilège. Randonner dans le désert en cohorte d'une vingtaine de personnes, autant de chameaux et de chameliers n'engagent guère à l'écoute du silence... Notre aventure se déroulera sous les meilleurs auspices. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour la suite du voyage. 

 Suite de l'aventure, le dimanche 24 juin 2007

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27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 13:33

Ola, que tal ?

J'inaugure ce dimanche une nouvelle rubrique. Dans « Mémoires de voyages », je vous livre mes coups de cœur, mes souvenirs, mes interrogations, mes rencontres. En réfléchissant à mes futurs articles, j'ai retrouvé dans mes cartons le livre d'Elisabeth Burgos « Moi, Rigoberta Menchu. Une vie et une voix, la révolution au Guatemala ».

 

                                     

Photos 1 et 2 : Portrait de Rigoberta Menchu issu de la couverture du livre d'Elisabeth Burgos, publié en 1983. Rigoberta a 24 ans.

J'ai ressenti à nouveau l'émotion de mes voyages à travers l'Amérique Latine. L'Amérique amérindienne. Lorsqu'en 1992, l'Europe fêtait en grandes pompes la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, le peuple indien manifestait contre 500 ans d'oppression et de résistance. Deux visions radicalement opposées. La Vieille Europe s’était enrichie en spoliant la terre et les richesses des peuples indiens, en les décimant, en les affamant, en les réduisant à l’esclavage, en les enfermant dans des mines seize heures par jour et en leur bandant les yeux lorsqu'ils en sortaient, de manière à ce qu'ils ne voient jamais la lumière du jour, en les condamnant à la mort ou à une vie de reclus dans des réserves infamantes pour la dignité humaine.

Rigoberta Menchu est née en janvier 1959 à Chimel, au nord-ouest du Guatemala. Dans un pays où 60% des 12 millions d'habitants appartient à l'une des 21 communautés indienne maya, cette femme maya quiche a survécu au génocide qui a décimé le peuple maya lors d’une guerre civile de plus de trente ans. Son père fut l'un des leaders des mouvements de revendication des indigènes à l’encontre des propriétaires terriens. En 1979, son jeune frère de 16 ans est torturé et brûlé vif. Il sera le premier de la famille. Son père, sa mère, périront sous la torture. Alors Rigoberta décide de lutter : « mon choix de lutter n'a ni limites ni dimensions. Il n'y a que nous, qui portons notre cause dans notre cœur, pour être prêts à courir tous les risques ». A 33 ans, elle obtient le Prix Nobel de la Paix, en reconnaissance de son travail en faveur de la justice sociale et la réconciliation ethnoculturelle. Elle a annoncé en février dernier sa candidature aux prochaines élections présidentielles de septembre 2007. Evo Morales, le président bolivien indigène élu en 2005, soutient son initiative.

Photos 3 : une enfant maya du village de Chipiacul, Guatemala, lors d'un reportage sur l'éducation des enfants mayas et sur une chaîne de solidarité créée autour d'un enfant nécessitant une opération à laquelle sa famille ne pouvait subvenir. Je vous raconterai cette histoire dans une prochaine rubrique à paraître très prochainement intitulée "Le Tour du Monde de l'Enfance".

J'ai passé deux mois au Guatemala en 1991, et voyagé à travers plusieurs pays d'Amérique centrale et du sud. Et j'ai eu honte. Honte de nos ancêtres européens. Honte de cette colonisation outrancière, honte de toutes ces violences et de cet absolu irrespect de la vie, de la culture, de la sagesse des amérindiens. Honte de tous ces pillages, de toutes ces exterminations, de cette inhumanité et de ce cynisme des conquistadors et de leurs descendants. Les grands propriétaires terriens concentrent entre leurs mains 80 à 90% des terres. Ce sont les héritiers des conquistadors, des blancs, des métis appelés ladinos. A la honte s'ajoute le désespoir face aux exactions dont l'homme s’est fait montre. Mais je crois à ce que je nomme la loi universelle du retour. L'effet boomerang. Tout ce que nous émettons, nous le recevons. Le meilleur comme le pire. Dans la vie présente ou dans une vie ultérieure. Des crimes demeurent peut-être impunis dans certaines vies. Mais je doute qu'il en soit ainsi pour l'éternité…

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  • : Le blog des voyages vers les cinq continents, du voyage intérieur, roman en ligne, photos, scrapbooking, encadrement, cartonnage, loisirs créatifs...par Fabienne B.
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New : mon camino portugais!

Lorsqu'en mai 2012, j'ai entamé au Puy-en-Velay mon itinéraire jacquaire, j'étais loin d'imaginer succomber à la magie de ces voies légendaires. Et repartir sur la Via Lusitana moins de six mois après mon arrivée à Saint Jacques de Compostelle. De Lisbonne, je me suis lancée le 20 avril 2013 sur le "caminho portugues". S'il souffre parfois de longues portions de routes asphaltées et dangereuses, ce chemin n'en demeure pas moins fondamental...pour l'Histoire de l'humanité !

Pour tout savoir sur cette Via Lusitana, cliquez sur COMPOSTELLE 2013

Et bien sûr,  la rubrique Via Podiensis et Camino Francés, cliquez sur COMPOSTELLE 2012

Compostelle 2012

1600 kilomètres ! Partie du Puy en Velay le 5 mai 2012, j'ai marché jusqu'à Saint Jacques de Compostelle en 4 fois : 11 jours en mai, 13 en juin, 11 en août et 33 en septembre-octobre. Après une journée de repos à Saint Jacques de Compostelle, j'ai atteint l'objectif que je m'étais fixé en ralliant Fisterra, la fin des terres galiciennes, tournée vers l'Amérique, les pieds dans l'Océan. De belles rencontres chaleureuses, des encouragements mutuels, le respect de la nature et d'autrui, l'entraide de tous les instants, entre pèlerins et autour des pèlerins, cheminement intérieur et spirituel ont jalonné cette merveilleuse aventure humaine. J'ai salué Saint Jacques dans sa dernière demeure le 22 octobre 2012 sur le Champ des Etoiles, après avoir fêté mes cinquante ans au sommet d'O Cebreiro, et noyé mon regard dans l'azur de l'atlantique le 26 octobre avant, pour la première fois depuis le départ, de rebrousser chemin pour redescendre du phare de la fin des terres ! Pour accéder à la liste à jour des articles publiés, et au détail des articles sur Compostelle 2012, Via Podiensis et Camino Francés, CLIQUEZ ICI

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